Priorités et actions financées
Objectifs
* Créer un agenda de recherche, qui :
– Recense les acteurs et les initiatives pertinents et d’assurer la liaison avec eux par le biais de consultations publiques et de dialogues permanents
– Cartographie les technologies pertinentes, notamment celles basées sur l’intelligence artificielle, évaluer leur impact sur le paysage linguistique et analyser ensuite les conditions requises pour maintenir et améliorer les connaissances requises en Europe ;
– Identifie les principaux domaines de recherche et les lacunes dans la recherche qui doivent être comblés pour que les technologies linguistiques puissent surmonter la fracture linguistique ;
– Définit les différents besoins en matière de technologies linguistiques (pas seulement la traduction automatique) dans tous les secteurs qui composent le marché unique numérique européen et dans les langues utilisées au sein de l’UE et de ses pays partenaires, mais surtout dans les langues moins utilisées ou disposant de ressources insuffisantes
* Créer une feuille de route dont la mise en œuvre permettra d’atteindre l’égalité numérique des langues d’ici 2030, qui définira
– Les outils, les processus, les actions et les acteurs nécessaires pour atteindre la pleine égalité linguistique pour tous les secteurs et toutes les parties prenantes dans l’UE d’ici 2030 ;
– Une hiérarchisation raisonnée des actions à entreprendre, avec des jalons et des responsabilités clairs, afin de garantir que la feuille de route puisse être suivie avec succès et achevée dans les délais ;
– Des indicateurs de performance clés pour mesurer les progrès/réussites dans la mise en œuvre de la feuille de route produite par le projet ;
– Comment faire en sorte que les connaissances et les compétences nécessaires à la mise en œuvre de la feuille de route restent au sein de l’Union afin de favoriser la souveraineté technologique de l’UE dans ce domaine essentiel ;
– Une analyse des coûts des besoins de financement nécessaires pour assurer le succès de la feuille de route ;
– Les parties prenantes et les acteurs nécessaires qui doivent être impliqués pour garantir que d’ici 2030, aucune langue européenne ne soit menacée d’extinction numérique
Parmi les actions financées
* Projets de coopération ;
* Actions de sensibilisation et de diffusion ;
* Actions visant à la création et à l’amélioration des réseaux, à l’échange de bonnes pratiques ;
* Recherches documentaires, consultations, enquêtes, études, analyses, projets de cartographie ;
* Activités de recherche ;
Informations complémentaires
* Le présent appel à propositions est un appel à propositions ouvert
* Durée initiale de l’action : jusqu’à 18 mois
* Éligibilité :
– Organisation à but non lucratif (privée ou publique) ;
– Administrations publiques (nationales, régionales, locales) ;
– Industrie et entreprises privées ;
– Associations professionnelles ;
– les universités et le milieu universitaire ;
– les centres et organismes de recherche ;
– Être établi dans l’un des pays suivants :
> États membres de l’UE ;
> Les pays de l’AELE et de l’EEE : Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse
– Pour être éligible, une proposition doit être soumise par un consortium composé d’au moins 3 entités juridiques provenant d’au moins 2 pays éligibles différents
Financement
* Montant de la subvention : 1,8 millions d’euros
* Taux de cofinancement : jusqu’à 90 % du total des coûts éligibles