Au début de l’année, la Chine a annoncé son objectif de neutralité carbone avant 2060 – une promesse saluée par les dirigeants européens dans le cadre de la campagne internationale pour le climat.

Une diplomatie climatique à trois voies

Les négociations sur le climat entre les deux parties s’inscrivaient dans le cadre d’un programme bilatéral plus large de commerce et d’investissement qui, espère-t-on à Bruxelles, contribuera à rétablir des conditions de concurrence équitables entre les entreprises européennes et les entreprises d’État chinoises qui ne sont pas soumises aux mêmes obligations en matière d’émissions de CO2.

Malgré la crise économique provoquée par la pandémie de COVID-19, l’UE et la Chine avaient envoyé « un signal politique clair » en juillet, indiquant qu’elles étaient toujours attachées à l’accord de Paris sur le changement climatique.

Après le dernier sommet UE-Chine en septembre, les responsables européens ont déclaré que l’Europe n’avait pas de « lignes rouges » sur les questions environnementales à ce stade et qu’elle était prête à aider la Chine à réduire ses émissions.